J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne

Théâtre Clavel, Paris

Théâtre
Spectacle
Réserver

Partager

J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne

Compagnie Théâtre Sans Fin

 

Ce texte est un manifeste, le notre, en accord moral - ce que nous nous racontons - avec l'auteur, l’homme, Jean-Luc LAGARCE. En vagabondage entre l'amour inconditionnel et le vaillant combat pour en faire corps, nous le ferons entendre, haut et fort, dans les couleurs joyeuses et folles, éperdues de vivre et revivre notre histoire, au travers des rêveries et des projections de chacune. On vous attend.

Ici, vous êtes enfermés avec elles, dans cette maison où le drame a déjà eu lieu. Le départ du frère/fils après la terrible dispute constitue le point initial de la pièce et le « drama » tourne - paradoxalement - autour de l’absence d’action, l’absence de vie. L’attente, le silence, le temps suspendu sous-tend une part d’irréel que les personnages suggèrent par leurs propos, leurs réflexions ressassées, leurs espoirs assoiffés et leurs rêves échus. Il s’agit de dire et de raconter de nouveau, encore une fois, dans tout ce que le poids des mots peut appuyer et justifier de la véracité des faits.Tous ces mots pour dénouer les secrets et comprendre, oui comprendre ce qui mène l’être humain jusqu’au cap de l’abnégation totale de ses désirs viscéraux, jusqu’à l’en- fermement de la vie, de l’amour entre les murs d’une maison où l’on ne dépassera plus jamais le seuil. Comment, au travers de leurs discours, ces femmes se confortent dans leurs inavouables choix et bataillent ardemment ce qu’elles refusent d’être ? Comment a pu naître l’aspect monstrueux, grondant et latent, qui émerge, au travers de longs monologues pour mettre en lumière, leur version aveugle des faits ? Nous voulons nous amuser à nous raconter, encore une fois, pour éviter le silence, ce- lui qui en dit plus que tous nos emportements, nous voulons, dans notre désir fou, nous convaincre que tout n’est pas vain, non, que tout n’est pas vain. Nous jouons et nous rejouerons cette partie. Éternellement s’il le faut. Nous voulons, à nouveau écouter, visualiser, ressentir, se délecter de chaque détail précieux du moment où... Renaître au travers des discours de chacune, se voler la parole et exister aussi, peut-être, un peu, finalement.

« Cette action du faire est justement centrale. L’action de dire est une opération, à la fois centrale et thérapeutique : il s’agit de proférer pour perforer l’atmosphère environnante et l’assistance ; perforer pour faire sortir, comme un abcès, tout ce qui entrave les plus purs élans. »

Le théâtre et son double, Antonin ARTAUD

Informations : Théâtre Clavel

Réservation : Helloasso

 

J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne

Public
  • Jeunesse
  • Adultes
  • Séniors