À propos

Retrouvez-ici les informations, les récits, les expériences relatives aux pratiques artistiques et à leur légitimité. Car au-delà de la valorisation des pratiques artistiques existantes et accessibles, la Maison des Pratiques Artistiques Amateurs et le Département de la Seine-Saint-Denis ont à cœur de contribuer à leur reconnaissance dans le cadre de politiques culturelles sensibles au respect effectif des droits culturels des personnes.

La Déclaration de Fribourg sur les droits culturels définit la culture au sens anthropologique.

Le terme « culture » recouvre les valeurs, les croyances, les convictions, les langues, les savoirs et les arts, les traditions, institutions et modes de vie par lesquels une personne ou un groupe exprime son humanité et les significations qu'il donne à son existence et à son développement.
Déclaration de Fribourg, Article 2a

en dehors des productions professionnelles

Les pratiques artistiques sont ici considérées en dehors des productions professionnelles. Elles sont une modalité d’expression proprement humaine et sensible. Elles sont, par opposition aux normes professionnelles, « amatrices » ou « en amateur », ou encore libres, sur la base du volontariat, bénévoles.

Ce sont des pratiques de création de spectacles ou de concerts, nécessitant des répétitions, un projet, une diffusion, mais aussi de nombreuses pratiques indépendantes de tout modèle et qui s’exercent à des fins de plaisir, de cooptations amicales, de liens sociaux ou familiaux.

Elles matérialisent des références sensibles, des parcours, des identités individuelles légitimes.

L'expression « identité culturelle » est comprise comme l'ensemble des références culturelles par lequel une personne, seule ou en commun, se définit, se constitue, communique et entend être reconnue dans sa dignité.
Déclaration de Fribourg, Article 2b

créer du lien humain

Les pratiques artistiques, et plus largement culturelles, sont envisagées ici dans leur capacité à créer du lien humain.
Elles offrent l’opportunité de la rencontre et de l’expression au sein du groupe et entre les groupes de personnes qui développent ainsi leur capacité à exercer leur pratique, à s’organiser et développer leur projet.
Elles offrent un épanouissement collectif et individuelle, une émancipation, un pouvoir d’agir.

Elles sont puissantes.

la participation comme un droit

Les dossiers présentés ici sont des chantiers ouverts, parfois des paroles d’expertes, des retours d’expériences, des fenêtres ouvertes sur des actions alternatives, qui envisagent la pratique comme porte d’accès principale aux cultures : la sienne, celles des autres, et qui considèrent la participation comme un droit.

Si le mot amateur convient pour qualifier celui qui produit une œuvre sans percevoir de rémunération et le démarquer du « professionnel », qu’en est-il de sa capacité à dire toutes les nuances de la pratique artistique, de la création, de l’esprit d’initiative ?

Vous pourrez retrouver à travers différentes explorations thématiques, des conceptions de l’art et de la culture qui tricotent avec le plaisir, avec le désir, mais aussi l’exigence, le travail et l’effort, l’envie de produire et de reproduire, la curiosité, la convivialité, le goût, l’autonomie : Amateur, c’est quoi au juste ?, Cadre juridique de la pratique en amateur, Les droits culturels, Quels pratiques pour les personnes en situation de handicap ?, Les pratiques amatrices et le monde du travail…